Un rien m'habille
J'ai les bras immobilisés au dessus de la tête. Avec une rage qui me surprend, tu te mets à déchirer de tes mains les vêtements qui m'enveloppent. Je sens mon corps se tendre avec le tissu qui cède sous ta force. L'étoffe qui se déchire m'offre à ton regard, par morceaux plus ou moins couverts. Je tremble mais je ne saurais dire si c'est du au froid ou aux frissons qui filent sous ma peau. Tes doigts dessinent sur la peau libre des caresses, glissent entre les cuisses, se faufilent dans mon sexe ruisselant. Je jouis ainsi, tendue sur la pointe des pieds, poupée de chair et de haillons juste reliée au monde par deux bracelets qui m'empêchent de m'effondrer.
Et voilà comment on se retrouve juste vêtue d'un accessoire unique mais suffisamment couvrant pour ne plus être nue... une fine ceinture de cuir noir qui tombe sur les hanches.