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HOMEOSTASIE
11 mai 2010

Un rien m'habille

photo home par L.

J'ai les bras immobilisés au dessus de la tête. Avec une rage qui me surprend, tu te mets à déchirer de tes mains les vêtements qui m'enveloppent. Je sens  mon corps se tendre avec le tissu qui cède sous ta force. L'étoffe qui se déchire m'offre à ton regard, par morceaux  plus ou moins couverts. Je tremble mais je ne saurais dire si c'est du au froid ou aux frissons qui filent sous ma peau.  Tes doigts dessinent sur la peau libre des caresses, glissent entre les cuisses, se faufilent dans mon sexe ruisselant. Je jouis ainsi, tendue sur la pointe des pieds, poupée de chair et de haillons juste reliée au monde par deux bracelets qui m'empêchent de m'effondrer.
Et voilà comment on se retrouve juste vêtue d'un accessoire unique mais suffisamment couvrant pour ne plus être nue... une fine ceinture de cuir noir qui tombe sur les hanches.

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Commentaires
H
@ FLOW<br /> oui... avec un A majuscule et dans toute sa magnificence... baisers (c'est décidé j'arrête les sourires... ;)
F
Mais comme je la comprends cette glissade progressive vers le pays d'Ose... On se "débarrasse de ses habits d'Homme" à mesure qu'on lui ote ses habits de femme... reste l'Animal...
H
@ libertin<br /> mon ressenti à moi était du même ordre au fur et à mesure que ta rage grandissait... l'indécence vue comme ça qu'est-ce que c'est bon !<br /> baisers brûlants
L
Ah ! Cette ceinture autour de tes hanches nues !<br /> (et tout le reste était nu d'ailleurs)<br /> Comme elle t'habillait superbement !<br /> J'en ai l'image gravée dans ma mémoire !<br /> Délicieuse...<br /> J'aurais dû prendre une photo...
L
La rage s'explique par la frénésie qui s'empare de celui qui au début commence, tout doucement, à découper le tee-shirt au niveau des seins façon orange mécanique, <br /> puis qui fait une délicate entaille sur le tissu au niveau d'une épaule puis de l'autre, <br /> puis qui commence à agrandir ces découpes en déchirant le tissu de ses mains, puis qui entend le bruit lancinant et telement érotique de la fibre qui cède, <br /> puis les gestes se font de plus en plus amples, puis la force s'exerce là où le tissu résiste, puis il faut tirer plus fort, <br /> puis on voit le corps se tendre, magnifiquement, comme un arc, <br /> et là, <br /> la tension monte encore avec l'excitation <br /> et on se plonge avec délectation dans le plaisir de la destruction, de dénuder la peau, de provoquer l'indécence, et on s'abandonne avec délectation à cette myriade, à ce tourbillon de formidables sensations, tactiles, auditives, visuelles, mentales, sexuelles...
HOMEOSTASIE
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