Fourberie plurielle
J'aime assez l'idée de leurs manigances pour arriver à faire de ce moment un souvenir impérissable (et c'est un fait, c'était mieux que des fleurs...)
La préparation d'un scénario ô combien ficelé, les tractations peut-être, les mails à échanger, opérer dans l'ombre des unes, s'exalter sur les idées extravagantes, imaginer un synopsis haletant de bout en bout, œuvrer pour ménager le suspens jusqu'à la fin.
Mais au bout du conte (!), ce plan machiavélique a permis que tout le jeu de scène soit parfait... actrices en sublime représentation dans l'improvisation... réalisateurs dans la pleine puissance de la maîtrise de leur art... les costumes d'une rare élégance jusque dans la concordance des coupes et des matières, les divers éléments du décor soigneusement sélectionnés, l'ajustement des heures sur les montres...
Et ce fut une représentation unique qui s'est jouée à guichet fermé.