La propulsion hyper-exponentielle
Il est des moments où la raison nous échappe complètement. En y réfléchissant bien, c'est un peu ce qu'on cherche. Tout avait plutôt bien commencé avec un bondage sur corde noire. Quand je me suis retrouvée encagoulée et bâillonnée j'ai pensé que les choses allaient commencé à se gâter, si j'ose dire. Agenouillée sur le sol, la tête contre le sol, c'est quand j'ai entendu les premières notes jaillirent violemment que j'ai senti inexorablement que tout ça allait prendre une tournure inhabituelle.
Ce ne fut pas une bulle de douceur, là j'ai touché de près les cimes de l'extrême. Mon épiderme fut chauffé par quelques fessées. [... un peu trop légères à mon goût]. Les doigts qui m'ont pénétrée avec une force inouïe ont entrainé mon corps dans une danse païenne. Je me souviens avoir mordu dans le bâillon pour ne pas me laisser à hurler comme l'animal que j'étais à ce moment. Je crois qu'alors plus rien d'impossible en moi n'existait.
Et puis, après avoir joui, j'ai eu un moment de panique. J'ai eu peur l'espace d'un instant de ne plus pouvoir abandonner la sauvagerie qui habitait mon corps, je n'arrivais simplement pas à redescendre [sur terre]. C'est recroquevillée au sol pendant très longtemps que j'ai repris forme humaine petit à petit après la chaleur de ses bras sans laquelle je n'aurais pu me retrouver...