La révélation - VO

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Nous entrons dans la salle de cinéma, nous installons presqu'au fond. Il n'y a pas beaucoup de spectateurs, peu de sièges sont occupés. Dès que le noir se fait [mais seulement après les pub parce que j'aime bien les pub au cinéma...] nous nous jetons l'un sur l'autre et commençons à nous embrasser. Heureusement qu'il ne fait pas froid, je suis seulement vêtue de bas, d'une jupe et d'une veste en cuir.  Il faut dire que dans l'obscurité les mains deviennent vite baladeuses. Nous nous retrouvons tout de suite presque nus, nos bouches avides de goûter encore nos peaux, nos sexes. A un moment, je me suis fait la réflexion que ça sentait le stupre autour de nous et que ça me plaisait drôlement...
J'ai du avoir trois ou quatre orgasmes pendant la projection, je ne sais plus très bien. Ce dont je me souviens en revanche, c'est qu'il est extrêmement difficile de jouir dans un souffle alors que j'avais une furieuse envie de crier.
De quoi parlait le film ? Je n'en n'ai pas l'ombre d'une idée. Mais alors pas la moindre...

Comments

[home]

@ P7
vous savez les classements et moi ça fait deux... sourire

@ enfant gâté
mais vous emmènerez les pop corn ? ben oui APRÈS j'ai faim... baisers [silencieux]

@ Libertin
dans un lieu de perdition moi ? nan nan tu n'y es pas du tout... je te raconterai... sourire
méfie toi quand même... pour les orang-outans...

[Libertin_123]

Repérage du cinéma et du film un ou deux jours avant…
Et chance, un film serbe en VO !
Le genre de choses qui n’arrive pas souvent tout de même.

Cela voulait dire : peu de monde dans la salle (sauf si mes connaissances cinématographiques s’étaient récemment sérieusement émoussées), et à priori (à moins que notre amie parlât le Serbe couramment, risque à prendre, mais probabilité proche de celle de croiser des orang-outans femelles au bras de Fidel Castro place Saint Michel) peu de chance d’être dérangé par un dialogue par trop saisissant.

La suite… Mmmmmmmm absolument délicieux et rehaussé par le frisson de l’interdit.
Car la salle n’était pas vide et sur la rangée juste devant la nôtre (mais plutôt sur le côté droit) deux femmes s’étaient installées l’une à côté de l’autre et pouvaient nous voir (à certains moments l’un et l’autre dans une nudité quasiment complète) simplement en tournant la tête de quelques degrés sur la gauche.

Le projectionniste ne nous a pas « loupé », puisque je crois que Home croisa son regard alors qu’elle renversait sa tête en arrière dos appuyé contre le haut du dossier de son fauteuil, simplement vêtue de sa jupe relevée qui ne lui servait plus que de ceinture (de mon côté, ma bouche ne devait n’être pas loin de son entrejambe (ce qui n’est pas très simple dans un cinéma, essayez, vous verrez…à oui ! J’oubliais. Elle était aussi habillée de ses escarpins, mais ça le projectionniste ne pouvait pas le voir – sourire).
Seule réaction de sa part : à cinq minutes de la fin du film il entra dans la salle par une porte du fond (non loin de nous) pour s’éclipser par une autre porte du côté de la salle, il le fit très discrètement, mais il me sembla bien (ou est-ce un effet de mon imagination ?) le voir nous lancer un très rapide coup d’œil plutôt malicieux…

Je me souviens que pour attendre le début de la séance que je surveillais discrètement mais soigneusement sur ma montre nous nous perdîmes dans un lieu …de perdition. Mais ceci est une autre histoire que notre amie nous contera peut-être un jour (je serais d’ailleurs très curieux d’avoir ses sensations à propos de ce lieu et de ce qui se passa notamment lorsque son sein et son entrejambe furent frôlés par une main étrangère…)

[enfant_gaté]

...pour le prochain film: je jouerai le spectateur silencieux ;-)

[P7]

si c'est le cas, il va falloir se demander si c'est le film ou la salle qu'il va falloir classer X

[home]

@ P7
oh ! devrais aller au ciné plus souvent moi... sourire

@ doigt de miel
oui mais qu'il vienne avec des pop corn... baisers