Monomaniaque
Pendant longtemps, la nourriture et moi ça n'a pas été une histoire d'amour. Loin de là. Et encore maintenant j'ai des périodes pendant lesquelles je mange un aliment de façon quasi-obsessionnelle. Tous les jours.
J'ai eu une période céleri en sauce mais que de l'industriel, quand j'y repense... beurk. S'en est suivie la plus bizarre de toutes, les feuilles de chou vert comme ça sans rien. Il faut dire que celle-là avait plongé mon mari dans une certaine désolation qui n'avait fait que renforcer sa certitude sur ma folie. Le pôvre...
L'hiver dernier ça a été les poires Williams, à foison, avec le fromage, en dessert, dans mes salades, tout le temps. Là, ce sont mes collègues qui ont été affligés... encore des poires ! Ben oui... quoi ?
Depuis l'automne dernier, ma maniaquerie s'est portée sur les noix. J'en mange tous les jours et ce toujours avec le même plaisir. Mon troisième stock depuis septembre fond au fur et à mesure que mon angoisse à l'idée du cageot vide augmente. Alors, s'il vous reste quelques noix dans vos caves, pensez à moi...