1 novembre 2009
Avant je ne rêvais pas. Maintenant si. C'est pas mieux.
Comme un oiseau blanc
qui plane dans le bleu
du ciel
je visualise parfaitement la scène
Je vole au dessus d'un amas
d'algues séchées
Immondices végétales
échouées sur la plage
désertée
Je suis maintenant
au cœur même
de ce tissu nauséabond
La mer arrive,
inlassablement
les vagues disloquent
cette amère désolation
Les brins des tiges pourries
dans les flots gris
se dispersent
en tous sens
Longtemps après
la plage toujours triste
est lavée
de ses souillures
Ce matin
je me sens comme ça,
disloquée
aux quatre coins
d'un rien
Dans l'attente de la mer
qui désagrège.
Nettoie
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