Je vais bien ne t'en fais pas
Mes bras sont maintenus attachés en hauteur au rideau qui sépare la chambre du petit salon. Mes yeux bandés ne me permettent pas de voir le martinet qui chauffe ma peau. Pas plus que je ne vois l'objet suivant qui cingle mon dos, mes fesses. Celui qui manie l'instrument varie l'intensité des coups qu'il porte au gré de ses envies.
J'ai bien senti la piqure plus aiguë du cuir, j'ai même pensé un instant que ma peau allait éclater comme des éclats de balle tant les lanières semblaient piquantes. Mais il n'en fut rien. Je ne sais trop pourquoi, j'ai été emportée dans un abîme sans fond. Non, non ce n'était pas un décollage vers une autre dimension, juste un moment de pure inconscience... je me suis juste évanouie !
Voilà, ça aussi c'est fait...